Maurice G. DANTEC, née en 1959 a
passé son enfance à Ivry-sur-Seine.
Ses parents étaient communistes, papa
journaliste scientifique et maman
couturière. Gamin, Maurice se voyait bien
cosmonaute en jouant avec la poupée de
Gagarine ramenée d'URSS par papa.
En 1971 il entre au
lycée Romain-Rolland où un animateur
socio-culturel l'initie à la
littérature de science-fiction. Son nom :
Jean-Bernard POUY [futur créateur du
Poulpe].
Ado, DANTEC se la joue
punk. Il zone de petits groupes en petits groupes.
Il se lance dans des études de lettres en
fac avant de collectionner les expériences
professionnelles peu satisfaisantes dans la
publicité ou le marketing
téléphonique. Mais le soir, il
retourne à ses vraies amours : la musique,
avec son groupe Artefact, punk pour l'attitude
contre-culture, techno pour le son.
Il crée en 1992 une
société multimédia qui
s'effondre immédiatement au
déclenchement de la Guerre du Golfe. Au
début des année 90, il commence
à écrire [sur un vieil ordinateur
pourri d'après la légende], et son
premier roman, "La Sirène rouge" est un
polar rouge vif vivement conseillé.
Avec les "Racines", son
deuxième roman, DANTEC est passé du
côté science de la fiction, explosant
la gentille S.-F. française avec une bonne
décharge d'adrénaline.
L'été
suivant, DANTEC signe le premier texte du
feuilleton du Monde, à l'occasion des 50
bougies de la collection Série Noire. Cela
s'appelle "Là où tombent les Anges",
un texte marqué par l'influence de William
GIBSON . Maurice commence à se faire une
petite renommée, on le voit à la TV.,
et on parle d'adaptation cinéma pour ses
deux romans [bon courage les réalisateurs
!]
Retour vers la musique :
en 1997, il se fait parolier pour le groupe
français No
One Is Innocent
[rock hard réellement bruyant] puis forme un
duo avec Richard PINHAS,
guitariste-électronicien, fondateur du
groupe HELDON [auquel collaborait Gilles DELEUZE et
Norman SPINRAD]
Son troisième roman
est sorti en mars 99 et s'intitule "Babylon
Babies".DANTEC vit à Montréal, depuis
1997, après avoir fui la vieille Europe -
trop molle à son goût depuis qu'elle a
prouvé son vide face au drame
yougoslave.
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